Outre le fait d’être ouverte au trafic fluvial, de part sa situation en bordure de la Garonne, Boussens occupe une position de carrefour naturel au débouché de la vallée du Salat, qui a profondément influencé son histoire.
Dès l’époque Gallo-Romaine, elle a son temple, son marché, son installation portuaire.
Marquant la frontière entre les provinces de la Narbonnaise et de l’Aquitaine, elle est traversée par une importante voie antique.
En 1269, une bastide y est fondée en paréage entre le comte du Comminges (Comte Bernard VI) et l’Abbé de Bonnefont. L’abbaye possède aussi une « Méterie au Pentens » et un moulin à la « croix de Bezian », ainsi que de nombreuses terres.
En 1568, en pleine guerre de Religion, la commune sert de site de défense et de surveillance aux catholiques pour empêcher le passage des Huguenots vers l’Espagne.
Boussens « La Fervente » compte d’ailleurs au XVIIème siècle, outre son église dédiée à St EXUPERY subissant diverses modifications au cours des âges (sa cuve baptismale date du XIIIème siècle), trois chapelles situées :
- La première, au cimetière, sous le patronage de Saint-ROCH
- La deuxième, en bordure du carrefour d’Aurignac dite la « Gleize vieillie » placée sous l’invocation de Notre Dame du Rosaire située à 600 mètres à l’Ouest de la localité. En 1631, après avoir été visitée par l’évêque, on note qu’elle possédait toujours son autel et son clocher.
- La troisième près des carrières de Cabardos, dédiée à St Michel. La fontaine existante y coule toujours. Sur un pilier quadrangulaire, reste de la chapelle ou d’un hangar, une main a gravé un soldat du 2ème Empire coiffé 0du Scharko et fumant la pipe.
Au moment de la Révolution, la commune dépend du canton de St Martory.
En l’an VII une réforme administrative la rattache à celui de Martres Tolosane. Mais lors de la réorganisation de l’an VIII, suite à la suppression de ladite réforme, elle est finalement intégrée au canton de Cazères.